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Des Canadiens "débrouillards" se font prendre avec de faux tests COVID-19

Des Canadiens "débrouillards" se font prendre avec de faux tests COVID-19

L'Agence des services frontaliers du Canada continue d'arrêter les voyageurs qui arrivent dans le pays avec de faux documents.

Le porte-parole de l'ASFC, Louis-Carl Brissette Lesage, a déclaré que les agents ont intercepté 10 documents présumés frauduleux dont les tests de dépistage du coronavirus étaient négatifs dans les aéroports canadiens entre le 7 janvier et le 24 mars de cette année.

Entre-temps, entre le 15 février et le 24 mars, les agents d'entrée au sol ont détecté au moins 20 documents frauduleux.

"Tous les voyageurs arrivant au Canada sont tenus par la loi locale de répondre honnêtement à toutes les questions", a souligné Brisset Lesage. — Le fait de fournir de fausses informations à un fonctionnaire du gouvernement canadien lors de l'entrée dans le pays ou de faire de fausses tentatives de fraude constitue une infraction grave et peut entraîner des sanctions et/ou des poursuites pénales.

En janvier, le gouvernement fédéral a ordonné à tous les voyageurs revenant au Canada par avion depuis l'étranger de présenter des résultats négatifs au test COVID-19 avant d'embarquer.

Tout voyageur âgé de plus de cinq ans doit présenter un résultat de test négatif 72 heures avant le départ du vol. Le mois dernier, des exigences similaires ont été introduites pour le franchissement des frontières terrestres.

De récentes arrestations par la police ont permis de faire la lumière sur certains de ces incidents à l'aéroport international Pearson de Toronto. Selon la police, l'un d'eux s'est produit dans l'après-midi du 21 mars. C'est alors qu'un employé de l'ASFC est tombé sur un test négatif pour le COVID-19, qui s'est avéré être faux lors d'une inspection.

Elle a été examinée par des responsables de la santé publique, et finalement un résident d'Edmonton âgé de 45 ans a été arrêté et accusé d'avoir utilisé un faux document. Un incident similaire s'est produit dans la soirée du 8 février. À ce moment-là, un homme de 29 ans de Stratford, en Ontario, a été arrêté pour la même accusation.

Selon l'ASFC, le non-respect des restrictions frontalières actuelles pourrait entraîner une emprisonnement jusqu'à six mois et/ou une amende pouvant atteindre 750 000 dollars canadiens.

En outre, l'agence indique qu'une personne qui cause un risque de mort imminente ou de blessure corporelle grave à une autre personne en violant volontairement ou par imprudence la loi fédérale sur la quarantaine pourrait être condamnée à une amende pouvant atteindre 1 million de dollars canadiens, à une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à trois ans, ou aux deux.

Source :
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