L'expérience de l'Europe devrait être mise en œuvre au Canada
Au Canada, le taux de natalité est en baisse depuis plusieurs années. Pour résoudre ce problème, les experts suggèrent de tirer parti de l'expérience positive des pays européens.
Le Canada est conscient de l'importance d'augmenter sa population non seulement par les flux migratoires, mais aussi par l'accroissement naturel du nombre d'habitants. Pour bien comprendre le tableau qui se dessine actuellement dans le pays, nous pouvons jeter un coup d'œil aux statistiques de 2022.
Fertilité | 420 035 personnes |
Mortalité | 280 407 personnes |
Croissance de la migration | 257 391 personnes |
Croissance naturelle de la population | 139 628 personnes |
Hommes | 19 228 225 (estimation au 31 décembre 2022) |
Femmes | 19.528.177 (estimation au 31 décembre 2022) |
Dans le rapport Cardus, Peter John Mitchell souligne que la plupart des jeunes de 20 à 34 ans n'ont pas de partenaire permanent et préfèrent se marier après 35 ans. Les statistiques montrent que 20 % de la population est légalement mariée. Il y a 50 ans, les hommes se mariaient à 24 ans et les femmes à 22 ans. Il y a 15 ans, l'âge moyen du mariage était de 31 ans pour les hommes et de 30 ans pour les femmes.
La politique européenne en matière de fécondité comprend non seulement des allocations annuelles pour les familles avec enfants, mais aussi diverses mesures visant à améliorer le statut, à faciliter la vie des jeunes parents, à les soutenir et à leur donner une image positive.
La Hongrie, la Pologne, la France, la Suède et la Finlande, par exemple, développent divers programmes de soutien à la fécondité : prestations en espèces, droits élargis et congé parental prolongé.
Lyman Stone, chercheur principal de Cardus, a déclaré que le programme 500 polonais a considérablement augmenté le taux de natalité. Le programme est basé sur une allocation mensuelle de 150 dollars canadiens pour chaque deuxième enfant et les suivants jusqu'à ce qu'ils aient 18 ans.
La Finlande verse près de 500 dollars canadiens par mois pour un enfant de moins de trois ans après un congé parental.
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