Le Québec appellera plus de gens au travail

Le gouvernement québécois a ajouté plus de 30 nouvelles professions pour lesquelles les employeurs locaux pourront plus facilement embaucher des travailleurs étrangers. La liste mise à jour a été publiée le 2 novembre.

Cette fois, le Québec a ciblé les travailleurs du commerce de détail, de l'hôtellerie, de la restauration et de la transformation. La liste comprend de nombreuses professions peu ou pas qualifiées, comme les caissiers et le personnel de service. En outre, le pourcentage autorisé de travailleurs étrangers dans ces secteurs a été porté de 10 à 20.

Il ne s'agit pas encore d'une décision définitive, car la liste doit être approuvée par le gouvernement fédéral canadien. Cela devrait se faire d'ici quelques semaines. La communauté des affaires du Québec attendait cette initiative depuis longtemps, car elle vise à remédier à une grave pénurie de main-d'œuvre.

La pénurie de travailleurs au Québec affecte durement de nombreux secteurs de l'économie. Elle existait avant la pandémie, mais s'est aggravée depuis. Depuis des mois, le Québec s'efforce d'embaucher davantage de travailleurs étrangers et de faciliter l'accès des étrangers à l'emploi.

À l'heure actuelle, les étrangers doivent passer par une procédure longue et fastidieuse pour pouvoir travailler au Canada. Les employeurs doivent souvent remplir une évaluation de l'impact sur le marché du travail, puis demander un permis de travail et envoyer les documents aux gouvernements québécois et canadien.

"Elle ne répondra pas à tous nos besoins, mais elle permettra aux entreprises d'augmenter considérablement le nombre de leurs employés", a déclaré Jean Boulet, ministre du Travail du Québec, à propos de la nouvelle initiative.

Une fois approuvées par le gouvernement fédéral, les nouvelles mesures resteront en vigueur jusqu'en décembre 2023.

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