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Que faire en cas d'accident de la route au Canada : instructions étape par étape

Que faire en cas d

Une famille a vécu 5 accidents et a reçu 80 000 dollars d'indemnités d'assurance. Nous analysons leur expérience et leurs erreurs.

Les accidents de la circulation arrivent même aux conducteurs les plus prudents. Ces dernières années, une famille d'immigrants au Canada a vécu plusieurs accidents, reçu des indemnisations de 80 000 $ CAD, et deux voitures ont été déclarées perte totale. Cette expérience a montré à quel point il est important de connaître ses droits, de bien choisir son assurance et de comprendre comment agir en situation critique.

Dans cet article, nous allons examiner les bases théoriques du comportement à adopter lors d'un accident au Canada et voir comment cela fonctionne en pratique.

Le système d'amendes et de points de démérite au Canada

Avant de parler d'accidents, il est important de comprendre le système de sanctions pour les infractions au code de la route. Au Canada, en plus des amendes monétaires, il existe un système de points de démérite qui influence directement le coût de l'assurance et peut mener à la suspension du permis.

Les règles d'attribution des points varient selon les provinces. En Ontario, dépasser la vitesse limite de 15 km/h ne coûtera qu'une amende sans points. Au Québec, pour la même infraction, on ajoute 1 point de démérite. Les points s'accumulent sur une période de deux ans.

Pour les conducteurs avec un permis G1 ou G2, le seuil critique est de 9 points, après quoi le permis est suspendu pour 60 jours. Les détenteurs du permis Full G peuvent accumuler jusqu'à 15 points, mais la suspension est de 30 jours. Les points sont attribués non seulement pour les excès de vitesse, mais aussi pour griller un feu rouge, ne pas céder le passage à un autobus scolaire et autres infractions.

Le principal problème des points de démérite est l'augmentation drastique du coût de l'assurance. Après des infractions, la prime peut être multipliée par plusieurs, et cet impact perdure pendant des années.

Que faire immédiatement après un accident : guide étape par étape

Quand un accident se produit, il est important de rester calme et d'agir selon un plan précis. Voici ce qu'il faut faire :

Premièrement — assurez-vous que tous les participants à l'accident sont vivants et en bonne santé. S'il y a des blessés, appelez immédiatement les secours.

Deuxièmement — évaluez les dommages. Si les dégâts sont importants, qu'il y a des blessés, ou que les dommages dépassent une certaine somme (en Ontario, c'est 2 000 $ CAD), appeler la police est obligatoire. Même si les dommages semblent mineurs mais que vous avez des doutes, mieux vaut appeler la police — cela protégera vos intérêts.

Troisièmement — documentez tous les détails de l'incident. Photographiez les véhicules sous tous les angles, les dommages, les plaques d'immatriculation, la vue générale du lieu de l'accident, les panneaux et le marquage routier. Plus il y a de photos, mieux c'est. S'il y a des témoins, notez leurs coordonnées.

Quatrièmement — échangez les informations avec l'autre conducteur. Vous aurez besoin de : nom et coordonnées, numéro de permis de conduire, données d'assurance (nom de la compagnie et numéro de police), marque, modèle et plaque d'immatriculation du véhicule.

Cinquièmement — contactez votre compagnie d'assurance le plus tôt possible, même si vous n'êtes pas responsable de l'accident. Dans la plupart des provinces canadiennes, le système d'assurance sans égard à la responsabilité (no-fault insurance) est en vigueur, ce qui signifie que vous vous adressez toujours à votre assureur, peu importe qui est responsable.

Sixièmement — si les dommages sont importants, vous devrez faire un rapport à la police dans les 24 heures. Cela peut se faire au poste le plus proche ou dans un centre spécialisé (collision reporting centre).

Expérience réelle : accident pendant une tempête de neige

Février 2022 a été la première épreuve sérieuse pour une famille. Pendant une tempête de neige, la conductrice d'un Subaru Outback n'a pas cédé le passage à un pick-up RAM 1500 en sortant d'un supermarché. L'impact a été violent — la roue du pick-up s'est cassée.

La police, les pompiers et l'ambulance sont arrivés sur les lieux. Les services d'urgence ont bouclé la route pour la sécurité des autres usagers. Tous les agents étaient professionnels et bienveillants, bien que le conducteur du pick-up soit très en colère.

La responsable a reçu une amende et plusieurs points de démérite. Après avoir rempli tous les documents, elle est rentrée chez elle au volant — la voiture japonaise roulait encore, contrairement au pick-up américain qui a dû être remorqué.

Point important : malgré la faute reconnue et les points de démérite, le coût de l'assurance n'a pas augmenté. La raison est qu'une option spéciale avait été choisie sur conseil de l'agent, qui ne tient pas compte de la première infraction mineure dans le calcul de la prime. Cette option coûte plus cher lors de la souscription, mais a finalement économisé des milliers de dollars.

Il a fallu payer la franchise de 500 $ CAD, mais en échange, la famille a reçu une voiture de remplacement gratuite pendant toute la durée des réparations — c'était aussi une option supplémentaire dans l'assurance.

Accident d'été : quand ce n'est pas votre faute

En été 2023, un deuxième accident s'est produit avec le même Subaru Outback. Dans une rue animée du centre d'Ottawa, une jeune fille a percuté la voiture, probablement distraite par son téléphone. Le temps était parfait, aucun facteur compliquant.

Cette fois, la police n'a pas été appelée — les dommages n'étaient pas critiques, personne n'était blessé. La famille s'est immédiatement adressée à la compagnie d'assurance. La faute a été entièrement imputée à l'autre conducteur, aucune amende n'a été donnée, l'assurance n'a pas augmenté.

Cependant, la franchise de 500 $ CAD a quand même dû être payée — c'est la pratique standard lors d'une réclamation d'assurance. La réparation s'est faite rapidement, la voiture de remplacement n'a été nécessaire que peu de temps.

Détail intéressant : comme le coût de la réparation dépassait 2 000 $ CAD, il a fallu faire une déclaration à la police après coup. Au poste, ils ont examiné le véhicule, rempli les documents sur ordinateur — la procédure a pris environ une heure sans complications.

Collision avec des animaux sauvages : que faire et à quoi s'attendre

En 2024, sur une route de campagne entre Ottawa et Toronto, une collision avec un cerf s'est produite. L'animal a bondi sur la route de façon inattendue, a évité une voiture mais a été heurté par un Kia Telluride à pleine vitesse. Ce fut un choc pour tous les passagers.

Les actions ont été standard : appel de la police, témoignage, appel à l'assurance. L'assurance a envoyé une dépanneuse pour le véhicule endommagé.

Visuellement, les dommages ne semblaient pas critiques, mais la compagnie d'assurance a déclaré la voiture perte totale — quand le coût de réparation dépasse la valeur marchande du véhicule. C'est une situation courante : les voitures modernes sont bourrées d'électronique coûteuse, et même des dommages qui semblent mineurs peuvent signifier le remplacement de composants onéreux.

C'est là qu'une autre option importante de l'assurance s'est révélée. Le propriétaire avait conduit le Telluride en leasing pendant trois ans, puis l'avait racheté au prix fort. L'assurance prévoyait initialement d'évaluer le prix moyen du marché d'une voiture d'occasion en tenant compte de l'amortissement.

Cependant, il s'est avéré que la police incluait une option excluant la prise en compte de l'amortissement. Un mois plus tard, un chèque est arrivé pour le prix complet d'une voiture neuve — plus de 64 000 $ CAD moins la franchise de 500 $ CAD. L'économie s'élevait à environ 30 000 $ CAD par rapport à la valeur marchande d'une voiture d'occasion.

Accident impliquant un jeune conducteur

À la fin de l'été 2025, le dernier et cinquième accident s'est produit. À ce moment-là, les enfants plus âgés avaient obtenu leur permis de conduire et étaient inscrits sur l'assurance comme conducteurs supplémentaires. À un feu de circulation, une Honda Civic a percuté leur Subaru Outback à pleine vitesse.

L'impact a été si violent que le Subaru a été projeté sur une troisième voiture. Au final, trois véhicules ont été impliqués dans l'incident, et le lendemain au poste de police, ils étaient trois à remplir les documents.

Nuance importante : à ce moment-là, le Subaru avait 10 ans, et l'assurance était minimale — unilatérale, sans voiture de remplacement et sans l'option d'ignorance de l'amortissement. C'est une pratique courante pour les vieilles voitures : l'assurance complète devient économiquement peu rentable.

Comme la faute incombait à l'autre conducteur, théoriquement son assurance aurait dû couvrir les dommages. Cependant, la famille s'est adressée à sa propre assurance — c'est plus simple et plus rapide. La voiture a été déclarée perte totale.

La procédure de négociation standard a commencé. L'offre initiale de l'assurance était de 15 500 $ CAD taxes comprises. Avec cette somme, il est impossible d'acheter une voiture similaire avec le même équipement. Après deux semaines de correspondance, avec l'aide de ChatGPT pour formuler les arguments, la somme a été portée à 17 000 $ CAD.

Bilan financier après 8 ans de possession : achat à 28 000 $ CAD plus taxes, kilométrage d'environ 100 000 kilomètres, perte de valeur d'environ 12 000 $ CAD. Ce sont des dépenses relativement faibles, considérant que seul le leasing d'un Kia Telluride coûtait une somme comparable chaque année.

Comment bien choisir son assurance : leçons d'une expérience réelle

Après cinq accidents en quelques années, on peut tirer des conclusions claires sur les options d'assurance qui sont vraiment importantes.

La première option cruciale est le pardon du premier accident (accident forgiveness). Elle coûte plus cher lors de la souscription de la police, mais garantit qu'après le premier accident mineur de votre faute, l'assurance n'augmentera pas de prix. Étant donné que l'augmentation de la prime après un accident peut être de 20 à 50 % et perdurer plusieurs années, l'économie est considérable.

La deuxième option importante est la voiture de remplacement pendant les réparations (rental car coverage). La réparation après un accident peut prendre des semaines voire des mois, surtout si des pièces rares sont nécessaires. Sans voiture au Canada, particulièrement en dehors des grandes villes, la vie est extrêmement difficile. Cette option offre une voiture gratuite pendant toute la durée des réparations.

La troisième option est l'annulation de la dépréciation lors du paiement (depreciation waiver ou replacement cost coverage). Elle est particulièrement importante pour les voitures neuves. En cas de perte totale, vous recevez une somme suffisante pour acheter une nouvelle voiture similaire, et non une d'occasion au prix du marché. La différence peut représenter des dizaines de milliers de dollars.

Pour les voitures anciennes (10 ans), l'assurance complète n'est généralement pas rentable. La responsabilité minimale plus la protection contre les dommages aux tiers est l'option optimale quand la valeur marchande de la voiture est faible.

Statistiques et prévention des accidents

En analysant les cinq cas, on peut identifier des tendances. Dans un seul cas, la faute était du côté de la famille. Quatre accidents ont été causés par les actions d'autres usagers de la route ou par les circonstances (animal sauvage).

Conclusion importante : la plupart des accidents auraient pu être évités avec une conduite plus attentive. Une tempête de neige est une raison de rouler plus lentement et d'être particulièrement prudent aux sorties. Une route de campagne le soir est une zone à risque élevé de collision avec des animaux, il faut réduire la vitesse et être prêt au freinage d'urgence.

Dans aucun cas les airbags ne se sont déclenchés, ce qui indique des collisions de gravité moyenne. Cependant, deux voitures ont été déclarées irréparables — les voitures modernes sont très chères à réparer à cause de l'électronique complexe et des capteurs de sécurité.

Particularités de l'assurance dans différentes provinces

Les règles d'assurance au Canada varient selon les provinces. En Ontario, le système no-fault insurance s'applique — vous vous adressez toujours à votre assurance indépendamment de la faute. Cela simplifie le processus, mais ne signifie pas que la faute n'est pas déterminée — elle influence le coût futur de la police.

Au Québec, le système est mixte : les blessures sont couvertes par un programme gouvernemental, et les dommages matériels par des assurances privées. En Colombie-Britannique, l'assurance de base est gouvernementale via ICBC, mais on peut acheter une couverture supplémentaire.

Le coût de l'assurance varie énormément. En Ontario, particulièrement dans la région du Grand Toronto (GTA), elle est parmi les plus chères du Canada. Les jeunes conducteurs et ceux qui ont récemment obtenu leur permis canadien paient considérablement plus. La présence d'infractions peut augmenter la prime de 25 à 100 %.

Travailler avec la police et l'assurance après un accident

La police canadienne lors d'accidents travaille de manière professionnelle et sans émotions inutiles. Leur tâche est d'enregistrer les faits, d'assurer la sécurité, et si nécessaire d'appeler les secours médicaux. Si vous êtes fautif, préparez-vous à recevoir une amende sur place ou par courrier.

Lors d'un accident grave, non seulement les policiers se déplacent sur les lieux, mais aussi les pompiers et l'ambulance — c'est la procédure standard. La route peut être partiellement fermée pour la sécurité.

La communication avec l'assurance demande de l'attention. Immédiatement après l'accident, appelez votre compagnie et signalez l'incident. On vous donnera un numéro de réclamation (claim) et les instructions pour les étapes suivantes.

L'assurance désignera un évaluateur (adjuster) qui examinera les dommages. Si la voiture roule, on peut vous demander de l'amener dans un garage spécifique. Sinon, ils enverront une dépanneuse.

En cas de perte totale, l'évaluation de la valeur commence. L'assurance proposera une somme basée sur le prix du marché de voitures similaires. Si vous n'êtes pas d'accord, négociez. Rassemblez des annonces de vente de voitures similaires, préparez des arguments sur l'état de votre voiture, l'équipement supplémentaire. Les assurances font souvent des concessions pour des réclamations justifiées.

Aspect financier : franchises et indemnisations

La franchise (deductible) est la somme que vous payez de votre poche à chaque réclamation d'assurance. Les montants typiques : 500 $ CAD, 1 000 $ CAD, 1 500 $ CAD. Plus la franchise est élevée, plus la prime annuelle est basse, mais plus les dépenses ponctuelles lors d'accidents sont importantes.

Pour quatre accidents avec réclamation d'assurance, la famille a payé la franchise quatre fois — total de 2 000 $ CAD. Elle a en même temps reçu des indemnisations de près de 80 000 $ CAD et des services de voitures de remplacement. Sans une assurance appropriée, les dépenses auraient été incomparablement plus élevées.

Autre point important : même si vous n'êtes pas fautif, vous pouvez vous adresser à votre assurance, et elle se chargera de régler avec l'assurance du responsable. C'est plus rapide et simple que d'essayer d'obtenir soi-même une compensation d'une autre compagnie.

Conseils pour une conduite sécuritaire au Canada

Les hivers canadiens sont un défi particulier. Neige, verglas, visibilité réduite — tout cela nécessite de réduire la vitesse et d'être plus prudent. Les pneus d'hiver sont obligatoires au Québec et fortement recommandés dans toutes les autres provinces. Beaucoup d'assurances offrent une réduction pour leur utilisation.

Les routes de campagne sont dangereuses à cause des collisions avec les animaux, surtout à l'aube et au crépuscule. Cerfs, orignaux, ours — tous peuvent surgir sur la route. Surveillez les panneaux d'avertissement, réduisez la vitesse dans les zones à risque.

La distraction au volant est la principale cause d'accidents. Les lois canadiennes punissent sévèrement l'utilisation du téléphone au volant. En Ontario, l'amende peut atteindre 1 000 $ CAD plus trois points d'inaptitude et une possible suspension du permis.

La conduite aggressive au Canada est moins fréquente que dans beaucoup d'autres pays, mais il ne faut pas se relâcher. Gardez toujours vos distances, utilisez vos clignotants, cédez le passage quand il le faut.

Que faire si on vous accuse injustement

Parfois l'autre conducteur peut essayer de vous rejeter la faute, même s'il est coupable. Ici les preuves sont cruciales : photos, vidéos du tableau de bord, témoignages de témoins.

La caméra de tableau de bord (dashcam) est un investissement peu coûteux qui peut économiser des milliers de dollars et protéger votre réputation. Beaucoup de compagnies d'assurance offrent une réduction pour son utilisation.

Lors de la communication avec la police et l'assurance, restez calme et objectif. Décrivez les faits, n'entrez pas dans des disputes émotionnelles avec l'autre conducteur. Laissez les preuves parler d'elles-mêmes.

Si l'assurance vous impute injustement la faute, vous avez le droit de contester la décision. Vous pouvez faire appel à un arbitre indépendant ou à l'organisme de réglementation de la province. Dans les cas complexes, il vaut la peine de consulter un avocat spécialisé dans les affaires automobiles.

Conclusions pratiques : liste de vérification pour chaque conducteur

Basé sur une expérience réelle, voici ce que chaque conducteur au Canada devrait savoir :

Choisissez votre assurance intelligemment. Ne courez pas après l'option la moins chère. Les options accident forgiveness, rental car coverage et depreciation waiver peuvent sembler coûteuses, mais elles se rentabilisent largement dès le premier accident grave.

Ayez toujours sur vous les papiers de la voiture, l'assurance et le permis de conduire. Photographiez-les et gardez des copies dans votre téléphone au cas où les originaux seraient endommagés lors d'un accident.

Installez une caméra de bord. C'est votre témoin indépendant qui ne se trompe jamais et ne change pas sa version des faits.

Sachez quoi faire en cas d'accident : vérifier l'état de santé de tous les participants, appeler les services d'urgence si nécessaire, tout photographier, échanger les informations, appeler l'assurance.

N'économisez pas sur la sécurité. Pneus d'hiver, entretien régulier, remplacement des freins usés — tout cela réduit le risque d'accidents.

Adaptez votre style de conduite aux conditions canadiennes. Neige, animaux sauvages, longues distances — tout cela demande attention et prudence.

N'oubliez pas que les points de démérite affectent non seulement le risque de suspension du permis, mais aussi le coût de l'assurance pour les années à venir. Mieux vaut arriver cinq minutes en retard que d'avoir une amende pour excès de vitesse.

Conclusion

L'expérience de cinq accidents en quelques années le montre : même les conducteurs les plus prudents ne sont pas à l'abri d'un accident. Mais une bonne préparation, la connaissance des procédures et un choix judicieux d'assurance transforment une catastrophe potentielle en problème gérable.

Les indemnités d'assurance de près de 80 000 $ CAD ont entièrement couvert les dommages et ont permis de continuer une vie normale sans pertes financières. Les voitures de remplacement ont assuré la mobilité pendant les réparations. L'option de pardon de la première infraction a maintenu le coût de la police à un niveau bas.

La leçon principale : n'économisez pas sur l'assurance et sachez toujours quoi faire en cas d'accident. Ces connaissances et le bon choix de couverture peuvent économiser des dizaines de milliers de dollars et beaucoup de stress.

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