Les fonctionnaires québécois refusent de travailler
Les syndicats et le gouvernement ne sont jamais parvenus à un accord.
Des centaines de milliers d'employés publics de la province de Québec n'ont pas cessé de protester. Ils ne sont pas allés travailler du 21 au 23 novembre, mais même après cela, les autorités ne sont pas allées à la table des négociations. En conséquence, les syndicats ont fixé de nouvelles dates de grève : du 8 au 14 décembre.
Qui est en grève et pourquoi ?
Quatre syndicats québécois (FTQ, APTS, CSN, CSQ) poursuivent leur lutte pour des conditions de travail justes et équitables au sein d'une coalition appelée Front commun. Ensemble, ils représentent les intérêts de 420 000 employés du secteur public dans les domaines de la santé, des services sociaux et de l'éducation.
Les représentants syndicaux affirment que les conditions de travail sont inacceptables, que le travail des membres du syndicat est sous-évalué et que les salaires restent bas. Après avoir tenté en vain de négocier avec le gouvernement provincial, les travailleurs se sont mis en grève le 6 novembre, puis du 21 au 23 novembre, et s'apprêtent à le faire une troisième fois. Si la grève d'une semaine échoue, le Front commun en appellera une autre, mais pour une durée indéterminée.
Dans sa protestation, le Front commun rejoint la Fédération autonome de l'enseignement, le syndicat des enseignants qui avait déjà entamé une grève illimitée le 23 novembre.
Réponse du gouvernement
Il est difficile d'ignorer la grève du Front commun et de la Fédération autonome de l'enseignement : les écoles sont fermées à cause d'elle, les hôpitaux et autres institutions publiques sont fermés les jours de grève.
L'article complet n'est disponible que pour les membres de la communauté Immigrant.Today. Connectez-vous à votre compte pour le lire gratuitement.
