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La guerre des pronoms en Saskatchewan se poursuit sans relâche

La guerre des pronoms en Saskatchewan se poursuit sans relâche

Le premier ministre provincial va à l'encontre de la décision du tribunal.

La vague de protestations qui a traversé le pays la semaine dernière n'a pas permis d'inverser le cours des choses en ce qui concerne les pronoms des écoliers en Saskatchewan. Tout a commencé lorsque les autorités locales ont présenté un nouveau projet de loi. Elle porte sur la nécessité d'obtenir le consentement des parents lorsqu'il s'agit de changer les pronoms (et seulement les pronoms) pour les élèves de moins de 16 ans. Cette initiative s'est heurtée à l'opposition farouche des mouvements sociaux pour les droits des personnes LGBTQ2D+ et des alliances d'enseignants. Jeudi, un tribunal s'est prononcé sur la question.

Décision de la Cour

Ainsi, un tribunal de Regina, le centre administratif de la Saskatchewan, a ordonné la suspension de la mise en œuvre d'une politique qui affecte les étudiants qui choisissent d'utiliser d'autres noms ou pronoms à l'école. C'est ce qu'a écrit le ministre de la justice et procureur général du Canada, Arif Virani :

"Un juge a reconnu que les mesures prises par le gouvernement pouvaient causer des dommages irréparables à certains de ses plus jeunes employés.

Réponse du Premier ministre

Il semblerait que la situation devrait changer à ce stade. Cependant, le premier ministre de la province, Scott Moe, ne voit pas les choses de la même manière.

Le leader de la Saskatchewan déclare qu'il prendra le risque de remettre en cause l'article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés, plus connu sous le nom de clause "nonobstant". Sans entrer dans les détails juridiques, ce vide juridique donne au Parlement la possibilité d'abroger temporairement certaines sections de la charte. En conséquence, M. Moe espère que la législation sera adoptée — en dépit de la décision de justice — d'ici le 10 octobre.

Entre-temps, une autre audition a déjà été programmée pour le mois de novembre. Le public et les militants politiques plaident pour l'abandon immédiat de cette initiative législative. Parmi les détracteurs du projet de loi de M. Moe et de ses collègues du parti de la Saskatchewan figurent des personnalités publiques de premier plan, comme l'UR Pride Centre de l'université de Regina, et des politiciens du parti d'opposition, le Nouveau parti démocratique, tels que Matt Love.

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