La démocratie canadienne est mise à l'épreuve
Les conservateurs ne laisseront aucune ingérence s'immiscer dans les élections canadiennes
David Johnston, ex-gouverneur général, a été nommé rapporteur spécial sur l'ingérence étrangère dans les élections canadiennes pour le poste de premier ministre en 2021. Cette décision a toutefois suscité le ressentiment de l'opposition.
M. Johnston a été critiqué par le parti conservateur en raison de ses liens étroits avec la famille de Justin Trudeau et son père Pierre Elliott Trudeau, qui a également été au centre d'accusations liées à l'ingérence étrangère au cours des derniers mois.
Mais le gouverneur général n'a pas eu la vie dure : Dominique Leblanc, ministre des Affaires intergouvernementales, déclare que les attaques personnelles des conservateurs à l'encontre de l'ancien gouverneur général sont inappropriées. Le gouverneur général doit présenter un rapport officiel sur l'opportunité de mener une enquête publique sur l'ingérence étrangère.
"David Johnston est un homme d'État chevronné dans le domaine des affaires publiques, du service public et du droit", a déclaré Dominic LeBlanc la veille.
Mais les conservateurs restent sur leurs positions. Ils critiquent depuis longtemps et régulièrement le gouvernement Trudeau, mais le cas de l'ingérence dans les élections nationales canadiennes et de la violation des procédures démocratiques est particulier.
Leur leader, Pierre Poilevre, a remis en cause à plusieurs reprises la neutralité de Johnston et a critiqué le rôle du rapporteur spécial en général.
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