Il y aura de nombreux postes vacants sur le marché du travail canadien en 2023.

Malgré l'inflation élevée et les difficultés économiques, plus de la moitié des Canadiens sont prêts à laisser tomber leur emploi stable et à en chercher un nouveau.

Sur 100 % des personnes interrogées, 50 % ont déclaré qu'elles le feraient en 2023. Selon les calculs, il y a 31% de plus de personnes qui veulent changer d'emploi qu'à l'été 2022.

L'étude a porté sur 1 100 employés d'âges et de qualifications variés. Parmi ceux qui ne peuvent pas rester en place, les jeunes Canadiens sont en tête. 57% des travailleurs du secteur technique ont déclaré avoir l'intention de démissionner.

"De nombreux travailleurs canadiens continuent d'avoir confiance dans le marché du travail malgré les nouvelles de licenciements et le ralentissement de l'embauche", a déclaré David King, directeur général principal, dans un communiqué de presse mercredi.

Selon les experts, la principale motivation des Canadiens qui cherchent un nouvel emploi est l'argent. Mais des raisons telles que la perte d'intérêt, les exigences déraisonnables des supérieurs et l'incompatibilité avec les valeurs de l'entreprise ont également été mentionnées.

• 62% veulent gagner plus d'argent ;
• 39% s'attendent à plus d'avantages ou d'expérience dans le nouveau lieu de travail ;
• 30 % souhaitent un avancement et une évolution de carrière ;
• 27 % sont à la recherche de lieux et d'horaires de travail plus flexibles.

Les employeurs se préoccupent sérieusement de retenir les talents sur le lieu de travail et d'attirer des professionnels dans leur entreprise. Toutefois, selon l'enquête, un professionnel sur dix est prêt à reprendre son ancien emploi à condition d'obtenir une augmentation de salaire. Les provinces continuent à sélectionner les candidats immigrants qui répondent aux critères.

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