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Les parents anglophones se plaignent de préjugés au Québec

Les parents anglophones se plaignent de préjugés au Québec

Un enfant aurait pu leur être enlevé parce qu'ils ont reconnu le mot "F".

Pendant plusieurs mois, une famille de Montréal a dû travailler en étroite collaboration avec les services de protection de l'enfance pour prouver que leur fils de trois ans allait bien. Les parents étaient mécontents que l'enfant fréquente le jardin d'enfants depuis plus d'un an, mais il n'est même pas venu à l'esprit du personnel de leur parler avant de déposer une plainte pour mauvais traitements.

Bien que l'enfant jure depuis six semaines, personne n'a essayé de lui expliquer que ce n'était pas bien, ou de demander aux parents de prendre des mesures. Au lieu de cela, le membre du personnel de l'école maternelle a d'abord contacté la direction, puis a soigneusement enregistré tous les incidents jusqu'à ce que la direction décide qu'il y avait suffisamment de preuves pour déposer une plainte. La mère de l'enfant a attribué le comportement du personnel du jardin d'enfants au fait qu'elle et son fils sont les seuls Afro-Canadiens de l'établissement.

Les services de protection de l'enfance du Québec sont tellement plus susceptibles de prendre en charge les enfants des immigrants anglophones, des autochtones et des minorités visibles que cela ressemble déjà à du racisme systémique. Ces dernières années, des rapports d'experts et des statistiques ont été publiés à plusieurs reprises, qui montrent que:

  • les parents d'enfants noirs anglophones sont cinq fois plus susceptibles d'être orientés vers les services sociaux que les enfants blancs, même si les Afro-Canadiens du Québec ne sont que 15 %;
  • les enfants indigènes n'étaient pas autorisés à parler leur langue maternelle, même entre eux, dans les refuges, car personne parmi le personnel ne la comprenait;
  • comme dans d'autres régions du Canada, les populations autochtones ont souvent été soumises aux normes culturelles occidentales et leurs enfants ont été sélectionnés sur cette base.

Il faut savoir qu'il n'y a pas si longtemps, il y a eu des cas scandaleux d'abus d'enfants au Québec où les services sociaux n'ont pas donné le meilleur d'eux-mêmes. 20 % des enfants pris en charge par l'État québécois se retrouvent sans abri peu après l'âge adulte. Il n'est pas étonnant que les gens soient outrés lorsqu'une famille afro-canadienne parfaitement aisée est menacée.

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