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Une enseignante a mis en émoi les paléontologues du monde entier avec sa découverte.

Une enseignante a mis en émoi les paléontologues du monde entier avec sa découverte.

Quelles merveilles recèle l'Île-du-Prince-Édouard ?

Lisa Cormier se promenait sur la plage de Cape Egmont Île-du-Prince-Édouard lorsqu'elle a remarqué quelque chose d'étrange et a décidé d'y regarder de plus près. L'instituteur a donc fait une découverte paléontologique majeure — un fossile vieux de 300 millions d'années. Elle dit qu'elle n'a pas immédiatement réalisé ce que c'était :

"J'ai vu quelque chose que j'ai pris pour une racine. Mais en regardant de plus près, j'ai réalisé qu'il y avait des côtes. Et puis j'ai vu la colonne vertébrale et le crâne."

Mme Cormier a pris une photo de sa trouvaille et l'a partagée avec sa famille. Sa belle-mère a envoyé la photo à des spécialistes, qui ont immédiatement contacté Lisa.

L'un d'eux, John Calder, géologue et paléontologue, affirme que le fossile semble dater de la fin du Carbonifère et du début du Permien. C'était il y a environ 300 millions d'années. En tant qu'expert et auteur d'un livre sur le patrimoine géologique de l'Île-du-Prince-Édouard, il affirme que de telles découvertes sont extrêmement rares.

Le fossile n'a pas été identifié mais les experts disent qu'il s'agit probablement d'un reptile ou du moins d'un parent très proche. Selon M. Calder, très peu de spécimens de cette période ont été découverts et il pourrait même s'agir d'une espèce inconnue jusqu'alors :

" C'est le début de l'évolution des reptiles à partir des amphibiens... ". Donc, ça va être un vrai casse-tête. Il faudra probablement une année entière pour comprendre la nature de cette chose."

Une équipe de paléontologues s'est rendue sur le site d'excavation et, après quelques jours de travail, a pu transporter le fossile de son lieu de découverte à une installation à Greenwich pour le transférer ensuite au laboratoire paléontologique.

Laboratoire

La découverte est rare mais compréhensible : toute l'Île-du-Prince-Édouard est formée de grès rouge, un mélange de mudstone et d'argile, qui s'est déposé pendant la période permienne. À l'époque, le climat du site était très différent et l'océan se trouvait à cinq cents kilomètres.

La géologue Laura McNeil nous apprend que l'un des plus anciens conifères de l'histoire de la roche est encore visible sur l'île. Il ne ressemble en rien à un arbre tel que nous le connaissons : la matière ligneuse a été complètement remplacée par des minéraux, et pour cause. McNeil explique : au fil du temps, le climat est devenu plus chaud et plus sec, ce qui a été fatal pour les plantes. Ils ont donc dû s'adapter et évoluer et c'est ce qui a conduit à l'évolution des conifères.

Ainsi, des découvertes comme celle de Lisa Cormier sont agréables mais pas accablantes pour la Société paléontologique du Canada, qui jusqu'à récemment s'interrogeait sur les ossements trouvés ici il y a plus de 150 ans.

Le premier fossile trouvé sur l'île est le manuel utilisé dans le cours de biologie de l'Université de l'Île-du-Prince-Édouard — et il s'agit des restes partiels d'un crâne de dimétrodon découvert en 1845.

Les dimétrodons sont d'anciens reptiles géants bien connus qui possédaient des "voiles" épineuses géantes sur leur dos. Ils étaient les principaux prédateurs qui traquaient et dévoraient les salamandres géantes dans les forêts marécageuses humides du début du Permien.

Île-du-Prince-Édouard

L'histoire de cette découverte est aussi étonnante que celle de Lisa Cormier : le fermier Donald MacLeod creusait un puits près de New London lorsqu'il a découvert une partie de la mâchoire supérieure, dont des dents pointues et incurvées. N'ayant aucune idée de ce que c'était, il a vendu le fossile à l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie afin qu'il puisse être examiné par Joseph Leidy, l'un des rares paléontologues à étudier ces artefacts nord-américains à l'époque. Leidy pense que le fossile est la mâchoire inférieure d'un dinosaure et nomme l'espèce Bathygnathus borealis.

Depuis, il a été étudié des dizaines de fois par des paléontologues, pour finalement être identifié comme un dimétrodon en 2015, plus de 150 ans après. Cela a fait dresser les oreilles de toute la communauté paléontologique et nous a rappelé une fois de plus que l'Île-du-Prince-Édouard est un endroit très spécial.

De son côté, Lisa Cormier, qui a fait un don inestimable à toutes les parties concernées, considère ce qui s'est passé comme une occasion unique de laisser sa marque dans l'histoire des sciences :

"Penser que j'ai trouvé quelque chose qui pourrait avoir 300 millions d'années est incroyable".

Elle affirme qu'elle va poursuivre ses recherches car cette chance incroyable l'a incitée à aller plus loin.

Si vous êtes sur l'Île-du-Prince-Édouard en ce moment, soyez prudent lors de vos promenades, et si vous avez le moindre doute, appelez l'archéologue provincial au 902-368-6895.

Pour ceux qui souhaitent s'installer dans ce bel endroit, il existe programme d'immigration provinciale et programme atlantique. Si vous n'êtes pas sûr de vos options et que vous souhaitez évaluer vos chances de manière fiable, nous vous recommandons de contacter notre consultant en immigration agréé. Allez sur le lien, réservez une consultation et changez votre vie.

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